Le pays des balcons qui cèdent

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Les témoins et le maire racontent que les trois balcons ont cassé net. Depuis que des étrangers incompétents construisent la France remplacée, tant les autorités locales que les associations alignent les rapports qui recensent un nombre toujours plus grand de malfaçons. Bref, vive le travail d'arabe (de roumain, de malien, etc.)! Les étrangers gavent les jeunes de kebabs, ils soignent, mal, de plus en plus de Français dans les zones rurales, leurs prostituées, venues en masse du Nigeria, refilent des maladies vénériennes qui avaient disparues, etc. Avant même de se demander si l'immigration aveugle est une chance pour la France, on devrait d'abord souligner les dégâts innombrables qu'elle cause. Question de méthode.

Votre commentaire est ridicule, la responsabilité incomberait plutôt aux concepteurs et entrepreneurs ( et cela l'enquête nous l'apprendra). Ceux-là sont rarement en provenance du Mali ou de Roumanie! Quant aux MST, rappelez vous qu' au XVI siècle, on appelait cela "le mal francais".

Huitième intervention à peine sur ce forum? Belle entrée en matière! Un tantinet abrupte, mais bon, ne nous formalisons pas. En dépit de la sorte d'admonestations et de jugements à l'emporte-pièce qui, apparemment, tiennent lieu chez vous d'arguments, je vous répondrai que, bien entendu, cet accident, qui fait suite à beaucoup d'autres, notamment à Bordeaux, n'a strictement rien à voir avec un défaut de conception mais à des bâclages de la part d'entreprises du BTP (qui, c'est bien connu, embauchent surtout des Suédois) ayant dégoté hâtivement des appels d'offre auprès de collectivités locales. Sur ce dernier point, je parle en connaissance de cause puisque mon métier m'amène à couvrir de manière exhaustive les débats de nombreuses commissions d'appels d'offre et de commissions juridiques. Les PV de la plupart des communes et conseils régionaux et départementaux sont disponibles en accès libre sur internet ou sur demande.

Vous me renvoyez bêtement au XVIe siècle et au "mal des Français" (et pas "Le mal français"; ça, mon vieux, c'est le titre d'un best-seller d'A. Peyrefitte). Alors, deux choses: 1) la syphilis, puisque c'est à elle que le terme renvoie, était appelée aussi bien "Mal de Naples" que "Mal des Anglais", que "Mal de Trifouilly-les-Oies", etc. 2) le lien entre migration et maladies transmissibles est examiné dans une commission technique de l'OMS et au sein de deux groupes de travail de l'ONU.

J'ai bon, là, Billen?

Afin d'établir un lien conciliateur entre les BTP et les chtouilles, l'on peut dire que la France était également réputée pour être le pays des balconnets qui cèdent.

"J'ai bon, là, Billen ?" Avant de conclure à l'absence d'erreur de conception, ce qui est loin d'être démontré si j'en crois les professionnels, attendons les résultats de l'enquête. On verra si j'avais raison d'être abrupt, Comolli.

Cher Monsieur, ce dimanche me laisse un peu de temps pour vous répondre.
Vous avez raison, mes contributions aux débats sont parcimonieuses ...et brèves; n'y voyez que la résultante d'une nature aquoiboniste et paresseuse que je répugne à combattre.
Je n'interviens donc qu'épisodiquement lorsque certains commentaires me semblent indignes de la common decency que ce forum promeut ou lorsque des informations sur des sujets que je domine, me semblent erronées. Ni plus, ni moins.
Quant au "mal francais", si le titre de l'ouvrage d' Alain Peyrefitte m'est évidemment connu, je maintiens: on dit ( disait) bien " Le mal francais" pour désigner la syphilis.
On peut penser que le choix de son titre n'était pas innocent et qu'il y a mis un peu de malice...