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Vous avez dit négationnisme ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
22 août 2020, 14:51   Vous avez dit négationnisme ?
Tweet de Renaud Camus :"Il va sans dire que nous condamnons avec horreur les négationnistes imbéciles d’Oradour-sur-Glane. Mais leur vieux négationnisme folklorique est de peu de poids auprès du négationnisme de masse d’aujourd’hui, celui qui nie le Grand Remplacement et le génocide par substitution."
22 août 2020, 19:00   Le poids des choses
C'est un peu du réchauffé, non ?
Quoi qu'il en soit, on peut en effet soutenir que les cendres pèsent encore moins que les idées...
Utilisateur anonyme
22 août 2020, 19:16   Re : Le poids des choses
Les deux négationnismes
COMMUNIQUÉ N° 138
SAMEDI 22 AOÛT 2020



Le Conseil National de la Résistance Européenne condamne naturellement avec horreur les flétrissures négationnistes apportées au site d’Oradour-sur-Glane.

Elles sont abjectes et imbéciles. Il convient toutefois de remarquer que le vieux négationnisme folklorique et groupusculaire dont elles relèvent est de bien peu de poids et d’importance véritable (autre que symbolique et mémorielle, bien entendu) au regard du négationnisme de masse qui sévit aujourd’hui : celui qui nie le Grand Remplacement, le génocide par substitution, la colonisation afro-islamiste de la France et de l’Europe, l’éradication de la civilisation occidentale sur toute la surface de la Terre.

Le vieux négationnisme ne dispose que de quelques obsédés creusant leurs voies souterraines d’une taupinière à la suivante. Le néo-négationnisme, lui, ou négationnisme de masse, a pour lui le pouvoir, le régime, le système, la loi, les juges, la totalité des journalistes ou peu s’en faut, toute l’étendue et toute la profondeur du Cloaque de collaboration, tous les écrans, tout l’espace publicitaire en un temps où il n’est plus guère d’espace que publicitaire.

Le vieux négationnisme nie un point précis de l’histoire, certes capital. Le nouveau, émanation inévitable du remplacisme global, et qui force à mentir un à un tous les mots de la langue, nie en somme la réalité de la réalité, l’ensemble du monde sensible, les races, le présent, les changements de peuple et de civilisation, les bouleversements apportées à la vie de centaines de millions d’hommes et femmes : ceux d’entre eux surtout qui voient leur pays détruit et eux-mêmes devenir étrangers sans être allés nulle part, dans leur propre nation livrée
Utilisateur anonyme
22 août 2020, 19:32   Re : Le poids des choses
Darmanin, Tweet : "Les inscriptions négationnistes à Ouradour-sur-Glane sont un crachat sur la mémoire de nos martyrs. Les services du ministère de l’Intérieur sont à la disposition du maire de la commune pour faire arrêter l’auteur de cette salissure abjecte."


Même pas foutu d'écrire correctement Oradour... (Si ça ça n'est pas "un crachat à la mémoire de nos martyrs"...?)
23 août 2020, 22:32   Le bon sens a la peau dure
Cela (me) gêne toujours aux entournures, malgré toute la bonne volonté : prenez au hasard un de ces hommes dans ces pelotons à exécuter, dans les affres, face au mufle hideux, la sale gueule de la camarde, attendant ; ou l'une de ces femmes voyant le feu se propager dans l'église, hurlant son épouvante.
Puis prenez au hasard un homme ou une femme lambda de notre époque, en France, n'ayant pas la moindre idée de leur assassinat programmé en train de s'accomplir, heureux de vivre malgré tout, génocidés en pleine santé — ils sont encore la vaste majorité —, dans la simple insouciance de qui a encore l'espoir allant de soi de voir un lendemain ; essayez maintenant d'imaginer ce que les premiers ont pu ressentir, et ce que ressentent encore les contemporains : on peut même objectivement jurer que cela n'a rien à voir, strictement rien : qu'il s'agit humainement d'états d'âmes et d'esprit incommensurables.
Et si les conditions humaines sont si radicalement dissemblables, leur négation ne peut que l'être encore plus : le bon sens a la peau dure, et tout simplement il se hérisse, de ces analogies martelées en slogans comme des vérités premières pour les besoins de la cause, on n'y peut rien...
Hideux sophisme de votre part Alain. Hideux et révoltant. Le mufle de la camarde a regardé dans les yeux des dizaines, des centaines (plus d'une centaine rien qu'au Bataclan il y a cinq ans) de nos concitoyens face à la racaille, aussi durement qu'il l'avait fait aux martyrs d'Oradour. Votre sophisme vole en éclat devant la veuve de ce chauffeur de bus de Bayonne, récemment massacré, ne serait-ce que lui.

Retenez bien, et que tous ceux qui passent ici retiennent, qu'à aucun moment des quatre années d'occupation de la Capitale par les Allemands du 3ème Reich il n'y eut 135 exécutions d'innocents en un jour, comme cela a eu lieu le 13 novembre 2015 par les coups de feu et le fil du couteau de l'ennemi.
Pratiquement personne ne nie les attentats terroristes. Les "génocidés par substitution", les remplacés par le changement de peuple et de civilisation, les millions d'hommes et de femmes dont la vie est en conséquence bouleversée, ne sont pas les victimes des attentats, mais se portent dans leur très grande majorité bien et vaquent à leurs occupations : ce sont eux les victimes du "génocide indirect" dont il a déjà été question ici, et ce génocide veut tuer le peuple tout en laissant les gens vivre, et c'est cela qui est en l'occurrence l'objet de la "négation", avec quoi celui du massacre d'Oradour est mis en regard.
Alors non, point de sophisme, si ce n'est celui de comparer ce qui en tout état de cause ne peut décidément pas l'être.
Il me semble que je souffre mille fois plus du négationnisme d’aujourd’hui que l’une des victimes d’Oradour ne souffre des inscriptions négationnistes de la semaine dernière... En son tombeau, il ne peut pas être dérangé par un coup de crayon, je pense, alors que moi, à chaque moment, je dois essayer de ne pas devenir fou en lisant et entendant tout autour de moi que ce que je vois n’existe pas, ce que je touche du doigt n’est pas vrai, ce qui se passe ne se passe pas.

Pardon, mais en allant chercher les minutes du massacre, vous ne répondez pas à la question des deux négationnismes, mais vous resservez l’objection classique contre le concept de génocide par substitution, à laquelle il a déjà été répondu mille fois.

Croyant défendre la mémoire des victimes d’Oradour, leur souffrance, vous niez allègrement les nôtres : « les millions d'hommes et de femmes dont la vie est en conséquence bouleversée (...) se portent dans leur très grande majorité bien ». Ah bon ? Qu’en savez-vous ? Je pourrais dire, moi, que des millions de Français souffrent comme moi quotidiennement du négationnisme et de ses conséquences, et qu’ils se portent très mal, par exemple de devoir changer de trottoir, d’être humiliés, d’avoir peur, de se sentir lâche, de ne pouvoir parler sans risquer de tout perdre, et d’abord un revenu, et ensuite ses amis... Ils se portent d’ailleurs si mal que parfois ils appellent secrètement de leur voeu un changement radical de la situation qui permettrait enfin de « rentrer dans le vif » (le « mufle hideux de la camarde »).

Enfin vous vous trompez également sur ce point, et d’une manière assez déplaisante : « Pratiquement personne ne nie les attentats terroristes », dites-vous. C’est évacuer, oublier, nier le négationnisme préalable que nous avons vécu des dizaines de fois (le coup du blond aux yeux bleus... qui, deux jours plus tard, est en fait Merah), puis le négationnisme psychiatrique (ceci n’est pas un attentat, même si allaouakbar a été crié, c’est un problème de médicament), puis le négationnisme fait-diversiste (ce n’est pas la guerre, la colonisation, le remplacement : c’est un fait divers commis par un être ou un objet anonyme (un camion, une voiture, un jeune...)), puis le négationnisme mémoriel (stèles du Bataclan arrachées, profanées etc)... Bref : on n’a rien vu à Hiroshima / Oradour, juste une rixe entre jeunes, ou un fusil incontrôlable, ou un déséquilibré en manque de valium, et d’ailleurs inutile d’en parler ni d’aller mettre une plaque pour si peu. Ce discours-là, ces négationnismes, ce négationnisme, c’est celui de 98% des médias, 80% des hommes politiques, d’une très grande partie des colons : pas franchement « presque personne ».
Utilisateur anonyme
30 août 2020, 17:40   Re : Vous avez dit négationnisme ?
Merci pour ce message cher Jean Rivière.


"...de devoir changer de trottoir, d’être humiliés, d’avoir peur, de se sentir lâche, de ne pouvoir parler sans risquer de tout perdre, et d’abord un revenu, et ensuite ses amis..."



“C’est trop tard” est le slogan des lâches, paraît-il. Et bien soit ! Plus le temps passe et plus ce maudit slogan me colle à la peau.

(Finalement, ai-je jamais été autre chose qu'un petit bourgeois rêveur manquant de force pour affronter l’action ? Un rêveur qui s'est toujours réfugié dans un monde d’illusions chimériques et qui trouve des alibis et des excuses à sa faiblesse dans le déclin de son pays, et des palliatifs rêvés lui permettant de vivre comme par procuration...?)
30 août 2020, 19:21   Les vivants et les morts
» Il me semble que je souffre mille fois plus du négationnisme d’aujourd’hui que l’une des victimes d’Oradour ne souffre des inscriptions négationnistes de la semaine dernière...

Je crains que même si vous aviez un léger mal de tête, un simple rhume, la plus mineure des contrariété, vous souffririez toujours infiniment plus que les brûlés vifs d’Oradour ; alors vous pensez, être remplacé vif…
Personne ne peut plus toucher à un seul cheveu d’un mort, ils sont tranquilles.
Même l’ignominieuse atteinte à leur mémoire laisse les morts indemnes, car ce sont les vivants qui se les remémorent, s’imaginent des choses et se racontent des histoires : n’être plus, voilà qui est absolument hors de leur portée.

C’est essentiellement pourquoi je n’ai cure de "défendre la mémoire des victimes d’Oradour", il ne
s’agit pas de ça, ils n’ont plus besoin de moi : je n’ai que le souci modeste de la plus juste approximation dans la présentation des choses, une certaine correction des dimensions et de la perspective dans la description d’un réel donné qui n’a pas besoin d’être systématiquement distendu à l’extrême pour qu’on en rende compte.
Une fois de plus, c’est très simple : la population française dans son ensemble — c’est elle qui est censément graduellement remplacée et subit, en tant qu’entité collective "peuple", le génocide par substitution — cette population n’est pas du tout, du moins je le pense, dans la situation horrible, pratiquement inconcevable de brutalité et de violence nue, qui fut celle des habitants d’Oradour en train de se faire mitrailler, brûler et déchiqueter par les SS ; cela ne veut pas dire que son sort soit en tout point édénique et exemplaire, que ponctuellement certaines personnes, voire certains groupes de personnes, n’en bavent et ne maudissent leur sort, et leurs élus, et les davocrates, les immigrés & descendance, et l’Union européenne, et Merkel, et le monde entier, le progrès, le transhumanisme, l’IA, le port obligatoire du masque, la déperdition des valeurs, la défiguration des paysages, le temps qui passe, le simple fait d’être né, que sais-je, mais concrètement, réellement, humainement, les états de fait mis en regard sont incomparables, pour les raisons dites plus haut, et ne sont comparés que par une sorte de dialectique perverse du retournement systématique d’argumentation selon la bonne veille tactique de la réplique en cour de récré : toi-même !

Quant à la question de la négation des attentats terroristes, il me semble bien que très peu de monde, ou alors quelques taupes éparses dans le décours du cheminement d’une taupinière à l’autre, ne conteste qu’il y en eut, qu’ils furent le fait de musulmans violents et vindicatifs qui de surcroît avaient, ce fut même déclaré de la façon la plus officielle, déclaré la guerre à la France en particulier et au monde occidental dans son ensemble : là non plus, pardonnez-moi, je ne vois guère de point de comparaison avec tout ce qui a trait au négationnisme relatif aux événements de la Seconde guerre mondiale.
Utilisateur anonyme
30 août 2020, 20:54   Re : Les vivants et les morts
Très bien Alain. Je pense que nous tomberons tous d'accord pour dire que le discours médiatico-politique, ce "négationnisme d’aujourd’hui", s'emploie à la déréalisation du monde et condamne la société à évoluer dans un univers dédoublé, soumis à l’orthodoxie diversitaire : le réel ne passera pas !
Récapitulons : l’ensauvagement est une illusion alimentée par un discours ultrasécuritaire, l’immigration massive est un fantasme conspirationniste et la dévastation anthropologique d’un monde refusant de distinguer un homme d’une femme est une lubie de catholique intégriste. De même, qui se désole de la régression de la liberté d’expression confesse son désir de se vautrer dans les discours haineux et qui s’oppose à la racialisation des rapports sociaux cherche à dissimuler derrière la rhétorique universaliste son privilège blanc.
Il ne faudrait pas beaucoup d’imagination pour parler d’une nouvelle "trahison des clercs". A partir de là, comment ne pas souffrir ?...
"les états de fait mis en regard sont incomparables"

Certes, on ne peut pas les comparer, mais pour la seule et unique raison que les uns appartiennent au passé et les autres au présent.

En utilisant publiquement le terme "négationnisme" pour désigner les malheurs de la situation actuelle, on se fait peut-être plaisir - et l'image du "toi même" n'est pas fausse - mais on prête fatalement le flanc à l'anachronisme et, finalement, on se discrédite. C'est comme si on disait que "Radio Paris" faisait du "négationnisme" en 1943 en rapportant les victoires des armées allemandes sur le front russe. Non, "Radio Paris" mentait.

Par définition et très spécialement, le négationnisme est une négation de faits avérés appartenant au passé. S'il s'agit de désigner une situation présente, ce terme ne saurait servir de synonyme pour "mensonge éhonté", "truquage", "propagande", "refus de voir la réalité", "transformation de la réalité", "manipulation", "bourrage de crane" ou tout ce que l'on voudra.

De la même façon, sur une autre question, on ne devrait pas s'autoriser l'accusation de "négationnisme" à l'égard de ceux qui mettent en doute ou, simplement, s'interrogent sur la réalité de la pandémie et, cependant, certains ne s'en privent pas.
Mais votre « population française dans son ensemble », Alain Eytan, ne souffrait pas non plus des SS comme les hommes d’Oradour. Il me semble que la comparaison est tout de même assez simple : yeux arrachés, ventres vidés, têtes coupées, jambes broyées, enfants écrasés, femmes égorgées, hommes battus à mort, adolescents enterrés vivants : Oradour ou les caves des gestapo. Soirées au Mc Do, le dernier James Bond, un plan sur Tinder, L’amour est dans le pré : la population française dans son ensemble sous l’occupation.

Sur la négation des attentats, d’une immense partie des attentats, de tous ceux, en fait, dont les médias et l’Etat ne peuvent tout de même plus nier la nature à moins d’être encore plus ridicules que d’habitude, je maintiens que vous vous trompez ou que vous voulez vous tromper. Mais à quoi bon essayer de vous le prouver : l’attentat du Bataclan a été reconnu comme un attentat islamique, celui de la préfecture de Paris aussi (après néanmoins plusieurs jours de « problème avec la hiérarchie, problème de coeur, problème de déséquilibre ») : tout va bien, comme disait Godard, et qu’importe si les autres centaines de morts, pardon, « incivilités », restent cachées (niées) dans les rubriques faits divers, accidents de la route & fauteàpasdechance des journaux de province.
Citation
Roland Destuves
De la même façon, sur une autre question, on ne devrait pas s'autoriser l'accusation de "négationnisme" à l'égard de ceux qui mettent en doute ou, simplement, s'interrogent sur la réalité de la pandémie et, cependant, certains ne s'en privent pas.

Idem pour ceux qui mettent en doute ou, simplement, s'interrogent sur la réalité du réchauffement climatique.
Utilisateur anonyme
31 août 2020, 11:58   Re : Vous avez dit négationnisme ?
Enfin ne nous plaignons pas car nos fossoyeurs, les négationnistes d'aujourd'hui, nous laissent encore la possibilité de nous excuser...

Exemple avec cette nouvelle affaire Dreyfus : [lincorrect.org]
Pour Alain Eytan, un article tout frais du Monde, « Pourquoi il ne faut pas surévaluer les motivations religieuses des terroristes » dans les attentats de 2015 :

[www.lemonde.fr]
A propos du "Pourquoi il ne faut pas surévaluer les motivations religieuses des terroristes" du torchon de révérence:

Je me suis penché (j'entends par ce terme signifier que ma petite recherche n'a aucune prétention à l'exhaustivité) sur l'histoire des massacres perpétrés à Paris au cours des cinq derniers siècles en temps de paix, ce qui exclut des événements tels que "la Semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871, qui fut un événement corrélé au siège de Paris par les Prussiens en guerre contre la France, ou encore les "massacres de septembre 1792" commis dans les prisons de l'Abbaye et de la Force alors que la France était déjà en guerre contre les Prussiens, toujours eux (mais est-ce un hasard?). J'ai dû remonter au massacre de la Saint-Barthélémy pour rencontrer un événement comparable à celui du 13 novembre 2015: massacre d'une violence paroxystique commis alors que le pays n'est aucunement en guerre contre une puissance étrangère.

Il semble bien (et si je fais erreur, qu'on ne se prive pas de me corriger), qu'il n'y a guère que ce massacre-là, qui ensanglanta la Capitale en août 1572, que l'on puisse comparer aux horreurs commises par les djihadistes de novembre 2015 depuis cinq siècles (et peut-être plus mais je ne suis pas allé y voir).

Eh bien oui: n'en déplaise aux pharisiens faisandés du torchon en question, il y a, entre ces deux massacres une similitude de motif aveuglante, qui est bien le motif religieux ou du moins un motif où la religion tient une part prépondérante (je ne méconnais en rien des tenants et aboutissants purement politiques de la Saint-Barthélémy).

Le motif religieux est là, bien présent, et si la France déchirée s'apprête à vivre des déchirures historiques d'ampleur quasi-inédite dans les années à venir, qu'on n'aille pas en chercher la cause au-delà des cris des guerre des perpétreurs. Les massacreurs islamiques n'ont aucune raison, aucune envie de masquer leur motif. Ils devraient ainsi économiser des milliers d'heures de travail à nos "chercheurs du CNRS" dont la mission est de nous enfoncer la tête dans le sable.
Utilisateur anonyme
31 août 2020, 16:34   Re : Vous avez dit négationnisme ?
Francis@
Le motif religieux est là, bien présent, et si la France déchirée s'apprête à vivre des déchirures historiques d'ampleur quasi-inédite dans les années à venir, qu'on n'aille pas en chercher la cause au-delà des cris des guerre des perpétreurs

Nous avons oublié ou nous refusons de voir cette capacité du religieux à mettre en forme la violence collective, à la rendre légitime en lui donnant un sens. Nous ne comprenons plus qu’il soit possible d’invoquer Dieu au moment de tuer. C’est là trahir son nom, pensons-nous de manière unanime, croyants et incroyants. En sorte que l’effondrement des Twin Towers fut, entre autres, le rappel tragique d’une violence que nous ne savons plus lire. Car c’est bien Dieu qui fut invoqué par les organisateurs de ces crashes, c’est de lui qu’il s’agissait dans la « feuille de route » des terroristes suicidaires, retrouvée quelques jours après et publiée dans la presse.
Utilisateur anonyme
31 août 2020, 17:00   Re : Vous avez dit négationnisme ?
A propos de l'oubli du motif religieux.

Une explication parmi d'autres :

D’abord européenne, l’histoire de cet oubli est la conséquence des guerres du 20e siècle et des massacres de masse auxquels elles ont donné lieu. Nous savons à quel point la première guerre mondiale a mobilisé tout un imaginaire religieux au service du consentement à la violence et à la mort (il nous reste peut-être à évaluer la crise qui se dissimulait derrière ce surinvestissement, et comment la vision chrétienne de la mort s’est trouvée mise en cause par le massacre). A plus forte raison l’expérience du nazisme a-t-elle manifesté l’impuissance des religions à rendre compte de la violence des hommes. C’est un Dieu sans religion et comme étranger au monde ; c’est un Dieu faible et désespéré de son impuissance face à Auschwitz...
Assez largement d'accord avec vous Pascal.

N'ayons pas peur de l'affirmer : le torchon de référence trempe dans le négationnisme, il en dégouline, quand il prétend qu'il "ne faut pas surévaluer les motivations religieuses des terroristes". Cet énoncé est criminel, il est largement équivalent à un énoncé qui serait "il ne faut pas surévaluer les motivations antisémites et racistes dans la tentative d'extermination des juifs d'Europe par le 3e Reich" (sous-entendu : il y aussi et surtout des motivations économiques, financières, géopolitiques, etc.).

Non. L'irrationnel est puissant, il dépasse la raison et toute "logique économique" ou politique. Les massacres d'innocents n'ont jamais, absolument jamais eu dans l'histoire des mobiles rationnels ni n'ont été dictés par le seul calcul politique.
Utilisateur anonyme
31 août 2020, 18:59   Re : Vous avez dit négationnisme ?
L'irrationnel est puissant, il dépasse la raison et toute "logique économique" ou politique

Oui Francis. Mais essayez donc d'aller rentrer ça dans les cervelles déglinguées de nos "compatriotes"... Mission Impossible. Voilà pourquoi nous sommes désarmés devant l’irruption d’une violence qui se réclame de l’islam... Or ce désarmement n’est pas sans conséquence, car il peut nous conduire à nous tromper d’objet, et à attribuer à une appartenance confessionnelle, l’islam en l’occurrence, ce qui est en fait une caractéristique oubliée du lien religieux lui-même. « La fonction de Dieu est profondément ambivalente, rappelait naguère Régis Debray. Elle assure la cohésion du groupe, mais en même temps le sépare du voisin, de l’adversaire. Penser une adhésion sans rupture, c’est penser le jour sans la nuit ».
2 minutes 20 de reportage sur les attentats de 2015 sur France 2, aujourd’hui : jamais le mot islam ou islamisme n’est prononcé.

[www.facebook.com]
01 septembre 2020, 00:17   Re : Vous avez dit négationnisme ?
» Mais votre « population française dans son ensemble », Alain Eytan, ne souffrait pas non plus des SS comme les hommes d’Oradour. Il me semble que la comparaison est tout de même assez simple

Je ne pense pas qu'il s'agisse de "ma" population française, car c'est en l'occurrence la population française dans son ensemble qui est l'objet du Grand Remplacement et du génocide par substitution : c'est l'intégrité conceptuelle et sémantique de ces notions — "peuple français", "nation française" etc. — qui est visée par ces termes (il n'y a pas de génocide direct, physique du peuple français où sont liquidées systématiquement les personnes, tout de même), c'est l'idée même du concept "être français" qui est vidée de toute substance par le GR et le GPS (Génocide par Substitution) et dépouillée de son sens, et c'est cela, ce meurtre symbolique, idéel avant tout — bien qu'il ait également des répercussions concrètes et ponctuelles sur la vie des individus — qui est prétendument, dans cette comparaison qui nous occupe, nié, comme processus historique, collectif et politique relatif à l'être d'une collectivité et d'un peuple, au-delà de la vie physique des hommes qui continueront probablement d'exister.
Aussi c'est la comparaison en elle-même qui est simple : l'assassinat de l'idée française est mis sur le même plan que l'assassinat physique des personnes (les habitants d'Oradour), en conséquence de quoi leur négation également, bien que le premier, le GR, soit tout de même doué d'un bien plus grand poids, parce que le second, après tout, n'était limité qu'à une poignée d'individus qui n'avaient à perdre que la matérialité de leur être.
Alors oui, à mon sens, c'est bien le remplacement général de la "population française dans son ensemble", écervelée, insouciante et festive à donf, qui est mis sur le même pied que les cadavres d'Oradour, pas par moi, mais par les auteurs de ces analogies où on n'y comprend plus grand-chose.

Sinon, je suis dans les grandes lignes d'accord avec Roland Destuves : le "négationnisme" est essentiellement une négation de la réalité de faits en principe "historiques" qu'on considère comme avérés : nier, par exemple, qu'un massacre de la totalité, ou presque, des habitants d'Oradour ait été commis par des SS ; nier le fait lui-même.
Pratiquement personne, à ma connaissance, ne nie que les attentats terroristes aient été commis, d'abord, puis au nom de ce qu'il est convenu d'appeler l'islam radical.
Les interprétations possiblement divergentes de la motivation profonde des terroristes ne constitue pas une négation des actes eux-mêmes.
» Il ne faudrait pas beaucoup d’imagination pour parler d’une nouvelle "trahison des clercs". A partir de là, comment ne pas souffrir ?...

Après tout, Pascal, la bêtise, ou l'aveuglement, ou l'entêtement obtus des autres, surtout quand ils se targuent d'être des spécialistes du réel comme il est, n'est pas la moindre occasion de s'éjouir du spectacle du monde comme il va, tout en se complimentant de la limpidité et de la correction focale de son propre regard : pas une maigre consolation, dans l'économie de ses petits comptes personnels de plaisir et de déplaisir de fin de journée...
01 septembre 2020, 21:40   Obsolescence
"Après tout, Pascal, la bêtise, ou l'aveuglement, ou l'entêtement obtus des autres, surtout quand ils se targuent d'être des spécialistes du réel comme il est, n'est pas la moindre occasion de s'éjouir du spectacle du monde comme il va, tout en se complimentant de la limpidité et de la correction focale de son propre regard : pas une maigre consolation, dans l'économie de ses petits comptes personnels de plaisir et de déplaisir de fin de journée..."

Ah oui, les "amères jouissances" de Baudelaire... Il est bien possible en effet qu'elles alimentent en secret bien des déplorations.

Cela dit, pardonnez-moi d'exprimer une impression d'irréalité à la lecture de ce fil de discussion. Je suis frappé par le fait qu'il pourrait dater de décembre 2019, exactement comme si, depuis, il ne s'était rien passé, comme si 3.5 milliards d'individus n'avaient pas été mis sous clef en un clin d’œil, comme si nos façons d'être au monde les plus quotidiennes n'avaient pas été bouleversées en l'espace de quelques mois, sans que personne ne sache si elles ne poursuivront pas une métamorphose sur laquelle personne n'a de prise. On parle de religion. Mais quelle religion est-elle parvenue à vider instantanément tous les lieux de culte pendant plusieurs mois ? Quelle religion est-elle parvenue à changer du tout au tout le monde visible de tous les jours ? Quelle religion a-t-elle imposé en un temps record autant de "protocoles" comportementaux, sans donner la moindre garantie sur la durée de leur imposition ?

Lequel d'entre nous qui, fin 2019, aurait décrit le monde dans lequel nous évoluons en août 2020 ne serait-il pas passé pour un illuminé (on hésite à employer ce mot), un "type qui exagère", un "parano", un auteur de SF à deux balles ?

Moyennant quoi, le "Grand remplacement", toute pertinence que je puisse lui reconnaître et tout actif qu'il puisse être, me paraît néanmoins comme une survivance, parmi d'autres, d'un monde ancien. Il ne me paraît plus rendre compte - ou simplement dans des aspects périphériques, survivants, au même titre que d'autres phénomènes - de ce qui est en train de se passer aujourd'hui, dans le sillage de la "crise sanitaire".
Utilisateur anonyme
02 septembre 2020, 00:57   Re : De la satisfaction de soi face aux malheurs du monde
Roland Destuves@

Moyennant quoi, le "Grand remplacement", toute pertinence que je puisse lui reconnaître et tout actif qu'il puisse être, me paraît néanmoins comme une survivance, parmi d'autres, d'un monde ancien

Le GR une survivance du monde ancien ? Vraiment ?... Dès l'apparition du Covid l'élite remplaciste nous avait prévenus : si l'Afrique est touchée il faudra se préparer à accueillir une nouvelle vague migratoire, les migrants covid19 s'ajoutant aux migrants climatiques...

Le GR est toujours là, devant nous, toujours à-venir.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2020, 12:02   Re : De la satisfaction de soi face aux malheurs du monde
Pas lu de meilleure analyse...


Aux origines de l’ensauvagement

By Driss Ghali | 1 septembre, 2020 |


"La violence n’est pas le fruit de la génération spontanée. Les faits divers non plus. Il n’y a rien de gratuit, d’irréfléchi ou d’imprévu dans le lynchage d’un chauffeur de bus à Bayonne ou dans la mise à sac des Champs-Elysées après un match de foot. La nature humaine n’ayant pas varié d’un iota depuis que Hobbes a écrit son Léviathan, la violence demeure l’expression immédiate de la domination. Celui qui se fait casser le nez pour un mauvais regard n’a pas besoin de lire un traité de philosophie pour comprendre qu’il est dominé, peu importe son diplôme, son statut social ou ses qualités morales. Il est soumis par plus fort que lui. Cette vérité se répète des milliers de fois par jour en France – au rythme des agressions et des malnommées incivilités– mais la société française ne veut rien comprendre.

Il suffit pourtant d’ouvrir les yeux pour entrevoir les causes de l’ensauvagement. Un processus rapide qui répond à deux causes principales : la première révèle une compétition intercommunautaire, la seconde accompagne la désinhibition systématique des individus.

Un pays, deux systèmes

Avec l’immigration de masse, certaines diasporas ont atteint une masse critique qui les qualifie au statut de peuples ou de pré-peuples. Le cas le plus abouti est sans aucun doute celui du peuple maghrébin de France, une nouvelle réalité humaine qui unit des Marocains, des Algériens et des Tunisiens et affirme son droit à pratiquer un mode de vie alternatif. Cela va au-delà de la simple question de la laïcité et se cristallise sous la forme d’une contre-société incarnant des valeurs et des mentalités opposées ou du moins concurrentes à la manière française de voir le monde.

Et pour s’affirmer un peuple cherche toujours à afficher sa fierté d’être lui-même c’est-à-dire d’être différent (ça rappelle un slogan de SOS Racisme…). Or, la fierté des uns signifie l’humiliation des autres. Et la plupart des êtres humains ne savent pas humilier autrui en dessinant des caricatures ou en composant des pamphlets, ils préfèrent brûler, cogner et cracher.

L’abruti qui cabre son scooter alors qu’il défile à toute vitesse en bas de chez vous veut vous dire qu’il contrôle la rue, pas vous ni votre police. Il méprise votre langue française, fragile et précieuse, et lui préfère le langage de la violence, direct et sans ambiguïté. Un langage qui s’exerce souvent à même la peau sans l’intermédiation des concepts qui atténuent la brutalité des rapports de force. Cette peau que l’on poignarde pour un oui ou pour un non, cette peau du visage que l’on taillade comme l’on marquait le bétail jadis pour rappeler à tous qui est le maître à bord.

La victime, sidérée par l’agression, porte le stigmate de l’infériorité et le fait porter à sa famille entière, incapable de la protéger et de la venger. L’humiliation avance alors par cercles concentriques jusqu’à blesser l’égo de la communauté à laquelle elle appartient. Voyez la réaction épidermique des Tchétchènes à l’agression d’un des leurs à Dijon : quatre nuits d’émeutes. Si leur réponse a été illégale du point de vue du droit, a-t-elle manqué sa cible selon le plan des symboles ?

Quand on tabasse un policier, c’est toute la France que l’on humilie. Quand on accuse la police française de racisme systémique, c’est tout un peuple que l’on prive de son droit à la légitime défense.

Il n’y a donc rien d’anodin dans l’avilissement des Champs-Elysées et des abords de la Tour Eiffel chaque nuit du 14 juillet. Ce sont les symboles de la France, de sa souveraineté et de sa majesté, que l’on met à terre. Cette violence n’est pas gratuite, elle est politique.

Bien entendu, la plupart des Maghrébins sont innocents de cette violence et une proportion non-négligeable parmi eux rejette le séparatisme. Il n’empêche, le processus qui fait émerger un peuple maghrébin de France a lieu en sourdine dans les cœurs et les esprits. Les gueules cassées et les voitures incendiées ne sont que des étincelles d’un feu de tourbe qui se consume sous nos pas.

Des hommes qui ne s’empêchent plus

La deuxième dynamique à l’œuvre derrière l’ensauvagement de la société française prend sa source au cinéma et à la télévision.

Confronté à une raréfaction des contenus de qualité (donc à une crise de l’inspiration), le secteur audiovisuel n’a eu cesse de légitimer le recours à la violence comme l’ultime frontière de la création. Ce faisant, il détruit un à un les tabous et banalise ce qui était inconcevable dans le monde de nos parents. Plus rien n’est sacrée ou intouchable. Aussi, est-il fréquent d’assister au passage à tabac d’un agent de police par un malfrat ou au viol d’une femme devant son conjoint. Ces horreurs nous sont servies avec la rapidité et la résolution de la fibre sans que personne n’y trouve rien à y redire. De toute façon, les institutions sont dévitalisées et trop faibles pour s’indigner : familles et église(s) ont la langue coupée.

Il n’est plus question d’amuser ou de cultiver le client-spectateur mais de le désinhiber pour en faire un homme qui ne s’empêche pas. Un sauvage qui frappe pour se faire entendre mais qui n’oublie pas de consommer et de répondre aux stimuli marketing quand lui envoie en continu.

Qu’elle soit d’origine politique (au sens décrit ci-dessus) ou audiovisuelle, la violence ne bute sur aucune limitation, le laxisme pénal ayant contaminé les instances censées rendre la justice. En France, la punition relève désormais de l’ordre de l’exception. Les prédateurs ne sont pas impressionnés par les rappels à la loi et les peines alternatives.

A qui profite le crime ?

A tous ceux qui ont besoin de diviser pour mieux régner. La violence polarise la société entre dominants et dominés et soudain le corps social se fragmente en une myriade de contentieux : les hommes violents contre les femmes battues, les parents apeurés contre les adolescents incontrôlables, les immigrés contre les autochtones, les Maghrébins contre les Tchétchènes, les automobilistes contre les cyclistes, les végans contre les bouchers, les numéros pairs contre les numéros impairs…

Nombre d’élus et de grand commis de l’Etat ferment les yeux de peur de perdre un réduit électoral ou de déplaire aux bien-pensants. Ces traitres de la cause du peuple servent (parfois sans le savoir) des oligarchies puissantes qui méprisent la démocratie et rêvent de démanteler les acquis sociaux des Trente Glorieuses. A leurs yeux, les enjeux mondiaux sont trop techniques pour que la majorité ait son mot à dire (climat, migrations, Europe, bioéthique) et la croissance trop anémique pour qu’il y ait encore quelque chose à redistribuer. Alors, on lâche les hyènes sur le citoyen qui sous la violence des coups et des crachats perd de vue le hold up en cours. Désorienté et sous l’emprise de la peur et de la honte, il ne peut pas comprendre qu’il est le dindon de la farce.

Non, la violence n’a rien de gratuit
."


[manumilitari.info]
03 septembre 2020, 00:00   Grrr
"Le GR est toujours là, devant nous, toujours à-venir"

Ah oui, le grand remplacement des moutons à tête de canard par les canards à tête de mouton avant leur remigration dans la patrie des clusteropodes augmentés.
05 septembre 2020, 20:25   Re : Grrr
Ce sont de drôles de bestioles, les clusteropodes augmentés : voilà-t-y pas que ma province, Jéru en particulier avec ses orthodoxes à papillotes plus promiscues qu'un goulu baiser sur la bouche avec langues, est devenue le numéro 1 mondial, mondial ! du nombre quotidien d'infectés par million d’habitants.
Prochain retour dare-dare aux mesures dures de confinement, et le masque, même au lit, je vous dis pas, le masque...
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