Le site du parti de l'In-nocence

 

Le parti de l'In-nocence

 


 

Fondation du parti

24 octobre 2002

 

Le 16 octobre 2002, à Paris, à l'issue d'une assemblé constitutive, a été fondé un nouveau parti politique dénommé parti de l'In-nocence. Il a élu pour président l'écrivain Renaud Camus.

Le nom "In-nocence" fait référence à un concept développé par cet auteur dans plusieurs de ses livres, et en particulier dans le récent Du sens (P.O.L, 2002), ouvrage qui sert de référence à nombre des positions et propositions du nouveau parti. Définie selon l'étymologie comme une absence (idéale) de nuisance, l'in-nocence selon Camus n'est pas un acquis mais, de même que l'éducation, un processus, un combat en soi et dans la société contre la nocence, que celle-ci se manifeste à l'égard des personnes ou qu'elle sévisse contre la nature ou le cadre de vie. Écologique par définition, le parti s'attache au nom de l'"In-nocence", à promouvoir et à défendre la sécurité et la tranquillité publiques, la propreté et l'intégrité du territoire urbain, suburbain et rural, le paysage dans sa beauté, la culture dans sa diversité et la langue dans sa complexité.

Le parti de l'In-nocence est constitué autour des valeurs de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et de fidélité à l'épaisseur stratifiée du sens. Attaché au caractère européen de l'Europe autant qu'au caractère français de la France, il est par exemple opposé à l'entrée de la Turquie dans la Communauté européenne, sans qu'il entre là la moindre hostilité à l'égard des Turcs et de leur pays. Un voisin désir de réinflux de sens au coeur des gestes et des phrases (et des diplômes) lui fait placer au centre de son programme l'Éducation, à ses yeux processus de tous les processus et principal instrument de l'in-nocence.


Textes de Renaud Camus, juin 2002

Historique de la création du parti de l'In-nocence

 

Nom du parti

 

Au moment où j'écris, ce pluriel est de majesté. D'autre part je ne suis pas sûr du mot "parti". Voilà un des (nombreux) points dont il pourrait être discuté d'emblée, s'il arrivait que je sois rejoint par quelques-uns, ce qui serait la première condition indispensable pour former un "parti", ou un "mouvement", ou une "union", etc.

Et ce parti, ou ce mouvement, comment l'appeler ? "Union Cratylienne" ? "Mouvement Bathmologique" ? "Parti Culturaliste Européen" ? Ce serait sans doute décourager beaucoup de monde avant même de commencer. A titre provisoire, et dans l'attente de propositions meilleures, je propose "Parti de l'In-nocence", parce que j'écrivais jadis, je ne sais plus où ni en quels termes exactement, que si j'élaborais un jour une philosophie politique elle serait tout entière ordonnancée autour du concept d'"in-nocence", lequel a le double avantage, d'une part de poser l'innocence, philosophiquement, éthiquement, comme un idéal à atteindre, comme une aspiration, comme un but et non pas comme une donnée première qui irait se perdant avec le développement de la civilité et de l'existence sociale; d'autre part, de faire la liaison, par le biais de la nuisance, qui n'est qu'une sous catégorie de la nocence, entre la morale, le contrat social, l'exigence de paix civile et l'écologie (le Parti de l'In-nocence est un parti écologique).

Cela dit je me rends bien compte que ce nom, même avec l'indispensable tiret, n'est pas sans comporter une certaine dose d'ambiguïté et prête au ridicule, serait-ce seulement par ses résonances un peu kitsch, à première ouïe. Aussi la discussion est-elle ouverte. Mais auparavant un mot sur les moyens.

 

Exposé des motifs

 

Il y a d'abord que je suis encore embarrassé de m'être trouvé incapable, lors du premier tour des élections législatives, d'accomplir mon devoir électoral-incapable de me résoudre à apporter mon suffrage à l'un ou l'autre des candidats en présence. Ils étaient pourtant très nombreux, on ne peut pas dire qu'on manquait de choix. Mais les partis dont ils se réclamaient m'inspiraient tous l'indifférence la plus totale, en mettant les choses au mieux; au pire une vive répulsion. Impossible pour moi de surmonter l'absence complète de motif qu'il y aurait pu avoir à se décider pour celui-ci plutôt que pour celui-là; et d'oublier les puissantes raisons de ne pas choisir cet autre, ni bien sûr cet autre.

Quant au deuxième tour, avant-hier dimanche, dimanche, le 16 juin, il en est allé exactement de même. Sans doute les candidats n'étaient-ils plus que deux, mais aucune incitation intérieure ne me poussait à soutenir l'un ni l'autre camp, et beaucoup de prévention m'en dissuadait, dans les deux cas. Abstention derechef.

Or il semble bien que je sois loin d'être seul en ce manque d'enthousiasme, ni ce dégoût. Jamais les taux d'abstention n'ont été si élevés, pour des élections de ce type. C'est bien que l'offre, pour abondante qu'elle soit, n'est pas encore suffisante; et que certaines aspirations du pays ne sont pas satisfaites par les propositions qui lui sont faites; ou que certains refus, de la part du peuple français, ne sont pas exprimés politiquement avec assez de clarté à son goût. Dans cette manifeste inadéquation de l'offre politique à la demande, je vois une première raison de fonder un parti nouveau, qui saurait peut-être se montrer attrayant pour d'autres électeurs et pour moi, et qui aurait au moins le mérite de nous tirer de l'embarras où nous sommes de nous sentir, à notre corps défendant, si mauvais citoyens que nous ne puissions mettre un bulletin dans l'urne.

D'autre part, deuxième raison, je viens de publier Du sens, et parmi le courrier que je reçois un certain nombre de lecteurs, qui veulent bien me signifier leur intérêt pour mes analyses, si c'est bien le mot, en assortissent l'expression d'un regret, que ces analyses ne débouchent sur aucune résolution, sur aucun plan d'action précis, sur nul parti ni parti pris. « Tout cela est bien beau, demandent-ils en substance : mais où cela mène-t-il ? » Je reconnais le bien-fondé de leurs doléances, et me décide à les prendre au mot, et sans doute un peu au-delà.  Après tout, "Vaisseaux brûlés", autant et plus qu'un titre c'est un projet d'existence, une façon de devise. Fondons un parti.  

 

Moyens

 

Les moyens, dans un premier temps, seraient essentiellement cybernétiques, webmatiques, liés à Internet. Le "Parti" serait d'abord un "site", qui permettraient aux personnes éventuellement intéressées de se faire connaître et de s'inscrire si elles le souhaitent, et de collaborer point par point à la discussion, à l'affinement et à la constante mise à jour du programme. Personnellement j'ai un goût marqué pour les sites internet, qui sont un mode idéal de la présence-absence. On est là sans être là, présent pour qui veut bien vous chercher, absent pour quiconque jugerait dérangeant de nous voir et de nous entendre. On ne tire personne par la manche, on ne fait pas de propagande, on est ouvert à qui veut, on n'exerce aucune nocence.

Aussi bien c'est assez comme cela que j'entrevois le Parti de l'In-nocence. S'il se trouvait que les lignes générales qu'il suggère soient en concordance avec certaines aspirations du peuple et du pays, si elles rencontraient quelque appui et paraissaient salutaires à un certain nombre de citoyens, très bien. Mais si personne, ou presque personne, ne les estimaient pertinentes, c'est ipso facto qu'elles ne le seraient pas : elles n'auraient pas de raison d'être si cette raison d'être n'était pas partagée. Dès lors que ce point serait tout à fait établi, il n'y aurait qu'à tourner la page, et à ne plus penser à tout cela.  

 

Statuts du parti de l'In-nocence

 

Article premier
De la dénomination

 

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre "Parti de l' In- Nocence".

Définie selon l'étymologie comme une absence (idéale) de nuisance, l'In-nocence, selon le parti qui s'en réclame, n'est pas un acquis mais, de même que l'éducation, un processus, un combat en chacun de nous et dans la société contre la nocence, soit que celle-ci se manifeste à l'égard des personnes ou des groupes, soit qu'elle sévisse contre la nature ou les éléments divers, meubles ou immeubles, collectifs ou privés, du cadre de vie.

 

Article deuxième
De l'objet et de la durée de l'association

 

Le Parti de l'In-Nocence est constitué autour des valeurs de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et de fidélité à l'épaisseur stratifiée du sens. Attaché au caractère européen de l'Europe autant qu'au caractère français de la France, le parti est par exemple opposé à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, sans que de sa part il entre là la moindre hostilité à l'égard des Turcs et de leur pays mais pour la simple raison qu'une Europe dont la Turquie ferait partie contre toute évidence historique, géographique et culturelle serait selon lui une construction purement opportuniste, tout à fait dépourvue de sens profond.

Par la même volonté de réinflux de sens au cœur des gestes, des phrases, des engagements et en l'occurrence des diplômes, le parti entend placer au centre de son programme l'éducation, à ses yeux processus de tous les processus et principal instrument de l'in-nocence.

Écologique par définition, le parti s'attache, au nom de l'In-nocence, à promouvoir et à défendre la sécurité et la tranquillité publiques, la propreté et l'intégrité du territoire urbain, suburbain et rural, le patrimoine historique et artistique, le paysage dans sa beauté, la langue dans sa complexité, la culture dans sa diversité et dans son ouverture à l'autre en tant qu'il est autre.

Il n'y a pas de limite programmée à la durée de son existence.

 

Article troisième
Du siège social

 

Le siège social est fixé à Noisy-le-Grand.

Il pourra être transféré sur simple décision du comité exécutif. Toutefois cette décision devra faire l'objet d'une ratification de l'assemblée générale.

 

 

Article quatrième
De l'admission

 

Pour adhérer au parti de l'In-nocence à titre d'adhérent ou de bienfaiteur, il suffit d'être un citoyen français en âge d'exercer ses droits civiques, de témoigner de sa volonté d'adhésion et, après accord du comité exécutif, de s'acquitter d'une cotisation annuelle.

Le comité exécutif se réserve le droit de refuser certaines adhésions, ce refus éventuel devant être alors confirmé ou infirmé en assemblée générale. L'association n'aura aucune obligation de mentionner les raisons de ce refus.

 

 

Article cinquième
Des diverses catégories de membres

 

Les diverses catégories de membres sont

a) les membres actifs ou adhérents, ainsi désignés après inscription de leur part, acceptation de leur demande d'adhésion par le comité exécutif et paiement de la cotisation annuelle.

b) les membres bienfaiteurs, ainsi désignés après versement de leur part d'une cotisation spéciale, dont le montant doit être au moins cinq fois supérieur à celui de la cotisation ordinaire ; ou encore par décision du comité exécutif, qui leur décerne ce titre en témoignage de gratitude pour d'exceptionnels services rendus.

La durée de validité des cotisations coïncide avec l'année civile, indépendamment de la date de leur versement. Toutefois les inscriptions nouvelles effectuées et acquittées après le 1er octobre de chaque année civile seront valables pour l'année suivante.

 

Article sixième
De la perte de qualité de membre

 

La qualité de membre du parti se perd par

a) la démission

b) le décès

c) le défaut de paiement des cotisations annuelles au 31 mars de chaque année civile

d) l'exclusion, dont la décision est prise par le comité exécutif et devient définitive après sa ratification par une assemblée générale.

 

 

Article septième
Des ressources

 

Les ressources du parti sont :

1) le montant des cotisations

2) les droits d'entrée lors de conférences publiques payantes

3) les subventions de l'Etat, des régions, des départements, des communes et des organisations supranationales

4) le mécénat et le legs

 

 

Article huitième
Des assemblées générales annuelles (ou "ordinaires")

 

Les assemblées générales annuelles sont ouvertes à tous les membres du pari, à quelque titre qu'ils y soient affiliés, à la seule condition qu'ils soient à jour de leur cotisation.

Quinze jour au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués par les soins du secrétaire.

L'ordre du jour est indiqué sur les convocations.

Le président du parti, assisté des deux autres membres du comité exécutif, préside l'assemblée générale et expose la situation politique et morale de l'association. Il peut, s'il le juge opportun, faire élire un président de séance.

Le trésorier du parti rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de l'assemblée.

Une fois tous les trois ans pour chacun d'entre eux il est procédé, après épuisement de l'ordre du jour, au remplacement, au scrutin secret, des membres du bureau politique et du comité exécutif.

 

Article neuvième
Des assemblées extraordinaires

 

S'il le juge opportun, le président peut à tout moment convoquer une assemblée générale extraordinaire, ouverte à tous les membres du parti à jour de leur cotisation.

Les assemblées extraordinaires sont convoquées de la même façon que les assemblées générales annuelles, et se tiennent dans les mêmes conditions.

Elles disposent des mêmes pouvoirs qu'elles.

La possibilité de convoquer une assemblée générale extraordinaire est également offerte au bureau politique, à condition que la demande en soit formulée par neuf de ses membres au moins, dont un membre du comité exécutif.

 

 

Article dixième
Du bureau politique et des diverses commissions qui en dépendent

 

Les assemblés générales, ordinaires ou extraordinaires, élisent pour trois ans les douze membres du bureau politique, dont la mission est de décider des orientations générales du parti, et d'assister de leurs conseils le président et les deux autres membres du comité exécutif.

Les membres du bureau politique sont rééligibles.

Choisis pour leur compétence et leur activité en faveur du parti, ils peuvent être affectés à des tâches ou à des domaines de réflexion particuliers. Chacun d'entre eux peut s'entourer d'une commission consultative d'experts ou de spécialistes, composée de membres du parti ou de sympathisants, et dont les avis peuvent être à tout moment sollicités par le président, par le comité exécutif dans son ensemble, par le bureau politique dans son ensemble et par le membre du bureau politique auprès duquel cette commission est instituée.

 

Article onzième
Du comité exécutif

 

Le parti est dirigée par un comité exécutif de trois membres, élus individuellement pour trois années par une assemblée générale parmi les membres du bureau politique. Les membres du comité exécutif sont rééligibles. Ils sont respectivement :

1) le président de l'association
2) le secrétaire
3) le trésorier

En cas de vacance parmi ses membres, le comité exécutif pourvoit provisoirement au remplacement du membre empêché, en choisissant parmi les membres du bureau politique. Au cours de la plus prochaine assemblée générale, ordinaire ou extraordinaire, il est procédé au remplacement définitif du membre empêché.

 

Article douzième
Du président

 

Le président du parti est élu pour trois ans parmi les membres du bureau politique, au cours d'une assemblée générale, qu'elle soit ordinaire ou extraordinaire. L'élection se déroule en deux tours, à moins qu'au premier tour un des candidats ait obtenu la majorité des suffrages exprimés. Au deuxième tour, la majorité relative est suffisante.

Le président décide au jour le jour de la politique du parti, en conformité avec les objectifs définis par les statuts, avec les orientations souhaitées par le bureau politique, et avec les différents points du programme du parti tel qu'il est alors arrêté.

Le président n'est responsable que devant les assemblés générales.

Néanmoins, pour des motifs graves, il peut être démis de ses fonctions par un vote de neuf membres au moins du bureau politique, dont un membre au moins du comité exécutif. En pareille occurrence, une assemblée générale extraordinaire doit être immédiatement convoquée.

 

Article treizième
De la réunion du bureau politique

 

Le bureau politique se réunit au moins une fois par trimestre, sur décision du président du parti et sur convocation du secrétaire. Il peut également décider de se réunir de son propre chef, si c'est la volonté d'au moins neuf de ses membres, parmi lesquels un membre au moins du comité exécutif.

Tout membre du bureau qui, sans excuse valable, n'aurait pas assisté à trois réunions consécutives, sera considéré comme démissionnaire.

 

Article quatorzième
De la réunion du comité exécutif

 

Organe permanent de la direction du parti, le comité exécutif se réunit chaque fois que besoin est, sur décision du président ou sur décision concordante de ses deux autres membres.

 

Article quinzième
De certaines modalités de vote

 

Les décisions ordinaires des assemblées générales et du bureau politique sont prises à la majorité simple des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.

La dissolution du parti et la modification des présents statuts sont soumises à des conditions de vote particulières, prévues respectivement aux articles 19 et 20.

 

Article seizième
Des procès-verbaux

 

Les procès-verbaux des délibérations des assemblées et du bureau politique sont établis par le secrétaire, et ils doivent être signés par le président et par un membre du bureau politique ayant participé à la délibération. Le secrétaire délivre, sur demande, toutes copies certifiées conformes qui font foi vis-à-vis des associés et des tiers.

 

 

Article dix-septième
Du règlement intérieur

 

Un règlement intérieur peut être établi par le comité exécutif ou par le bureau politique, qui le font alors approuver par une assemblée générale.

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association.

 

Article dix-huitième
Du programme du parti

 

Le parti ayant par définition une vocation politique, ses membres participent à l'élaboration d'un programme adéquat à l'objet énoncé en l'article 2. Les formulations proposées seront approuvées ou rejetées par le comité exécutif. En cas de désaccord entre les membres de ce dernier, le président tranchera après consultation des membres du bureau politique. Sa décision sera soumise à ratification de la part de la plus prochaine assemblée générale.

 

Article dix-neuvième
De la dissolution du parti

 

La dissolution peut être prononcée

a) par le comité exécutif à l'unanimité, sous réserve de ratification par une assemblée générale à la majorité simple ;

b) par le bureau politique à la majorité des trois-quarts, c'est-à-dire par neuf de ses membres au moins, dont un membre au moins du comité exécutif - comme dans le cas prévu à l'alinéa a), une ratification par une assemblée générale à la majorité simple sera alors nécessaire pour que la dissolution devienne définitive ;

c) par une assemblée générale à la majorité des trois-quarts des membres présents.

Si ses conditions sont remplies un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l'assemblée générale, et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.

 

Article vingtième
De la modification des présents statuts

 

Les articles des présents statuts pourront être modifiés sur décision du comité exécutif à l'unanimité, sous réserve que les changements apportés fassent l'objet, de la part la plus prochaine assemblée générale, d'une ratification à la majorité simple.

Le bureau politique pourra de même procéder à la modification des statuts à condition que telle soit la volonté d'au moins neuf de ses membres, dont un membre au moins du comité exécutif. Comme à l'alinéa précédent sera nécessaire une ratification à la majorité simple par la plus prochaine assemblée générale.

Les assemblés générales peuvent également modifier les statuts, sur proposition du président du parti, des deux autres membres du comité exécutif, ou de trois membres au moins du bureau politique. Si tel est le processus suivi, la ou les modifications ne pourront être acquises qu'à la majorité des trois quarts des membres présents.