Le plus gros des troubles est derrière nous, dirait-on. Il s'agit
maintenant de bien analyser leurs motifs, de bien cerner les plus efficaces
de leurs causes proches et lointaines, afin de faire plus et mieux ce
qui a déjà été fait, d'offrir davantage
du même, pour que la prochaine fois ce soit encore plus réussi,
et plus décisif.
Certes, au cours des récents "événements
de France", de très vastes régions ont été
embrasées, à travers tout le territoire. On peut s'en
féliciter, et remercier les auteurs de ces troubles, en leur
accordant de nouveaux privilèges, en élargissant leurs
territoires de sécurité et en subventionnant plus largement
leurs activités. On ne peut nier cependant que persistent à
travers le pays de très sensibles et très fâcheuses
inégalités. Nous ne parlerons pas de poches de résistance,
non, ce serait faire insulte à notre peuple, qui dans l'ensemble,
il faut le reconnaître - soigneusement préparé qu'il
est depuis trente ans et quotidiennement par des médias aux objectifs
bien arrêtés -, semble résigné à son
sort. Mais enfin il faut convenir que sur la carte des désordres
demeurent des blancs, qui n'ont aucune raison d'être, et sont
un défi au principe d'égalité. Il faut remédier
à cet état de fait, qui produit une mauvaise impression
à l'étranger.
La réponse est évidente, elle est dans le "logement
social". "Logement social", on le sait, est le nom de
code de la contre-colonisation galopante. De nombreuses communes en
France, sans trop oser le dire, se dérobent comme elles peuvent
aux obligations de "logement social". À cause de préjugés
culturels absurdes, pour ne pas dire pis, le sort des Clichy-sous-Bois,
Grigny, Montfermeil et autres Aulnay-sous-Bois ne leur inspire aucune
envie. Elles traînent des pieds. Il faut leur imposer beaucoup
plus fermement qu'on ne l'a fait jusqu'à présent l'application
de la loi qui exige qu'il y ait partout, partout, partout, vingt pour
cent au moins de "logement social" (une fois que c'est vingt
pour cent la partie est gagnée, on peut compter sur cinquante
pour cent ou davantage en moins d'une génération) Comme
le réclame à juste titre un maire qui lui est jusqu'au
cou dans le "logement social", et qui ne voit pas pourquoi
les autres en auraient seulement jusqu'aux chevilles, il faut que les
maires qui essaieraient de se soustraire à l'obligation du "logement
social" (ne serait-ce qu'en acceptant au nom de leur ville, et
en gage de soumission, de payer de lourdes amendes) soient déchus
de leurs droits civiques, ou en tout cas qu'ils n'aient pas le droit
de se représenter. Toute résistance doit être impitoyablement
sanctionnée. Notre peuple veut-il se noyer oui ou non ? Est-ce
que ce n'est pas ce qui est convenu ? On ne peut s'accommoder de tergiversations
à n'en plus finir sur le tablier du pont. Faut-il le rappeler
? Le suicide collectif est obligatoire.