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Sur le dépassement de la Terre
Après une légère amélioration l’an dernier, due à la pandémie, la consommation du monde reprend son cours normal. Et c’est de nouveau à la fin juillet que la planète a mangé tout son pain blanc industriel pour l’année — les mois à suivre sont une dépense sans ressources et sans capital, engagée sur crédit auprès d’une banque qui ne pardonne ni à la banquise, ni aux ours blancs, ni à la couche d’ozone, ni aux océans plastifiés, ni aux rivières pourries, ni aux forêts déforestées, ni au bidonville global, ni aux pauvres hommes et à leurs pauvres enfants. Les savants hurlent, mais il ne sort pas grand bruit de leur bouche béante, comme dans les cauchemars. Et même quand les plus audacieux d’entre eux osent mettre en cause la croissance, la plupart de leurs avertissements s’arrêtent au seuil de la croissance démographique, à quoi se résument pourtant tous les désastres en cours. On ne le répétera jamais assez, d’autant que personne ne paraît vouloir l’entendre : tant que l’augmentation globale de la population de la Terre ne sera pas maîtrisée et renversée, toutes les autres dispositions à prétention “écologique” ne seront que démonstrations inutiles, mesures d’accompagnement du rien.
Où que ce soit les politiques natalistes sont une folie. Les peuples qui doivent à leur sagesse la chance d’une raisonnable et progressive réduction en nombre de leurs individus se laissent ravir cet avantage par la submersion migratoire imposée. Le pire crime du remplacisme global davocratique — en sa course effrénée à toujours plus de consommateurs, sa fin suprême — est de procéder au remplacement systématique des peuples à faible taux de reproduction, objets d’un véritable génocide par substitution, par des populations à la croissance quantitative échevelée.