Dans
Causeur, Michèle Tribalat rend compte d'une étude — difficilement menée, tant on cherchait à cacher la vérité — qui montre que deux chercheurs français, un sociologue spécialiste des prénoms et un “socio-démographe” qui travaille sur l’immigration et les discriminations, ont, selon toute vraisemblance, sciemment “bidouillé” une étude prouvant le plus “scientifiquement” du monde que les immigrés d'origine maghrébine s'assimilaient et se fondaient dans la population française en deux ou trois générations — en confondant lesdits immigrés maghrébins avec les Français rapatriés d'Algérie...
Parue en 2019 dans
Population & Sociétés, un périodique publié par l’Institut national d’études démographiques, cette étude “bidouillée” avait été saluée par toute la presse bien-pensante
Le Monde et
Libération en tête.
J'ajoute à titre personnel que ces deux types sont non seulement des faussaires mais aussi des imbéciles car si 23 % seulement des petits enfants d’immigrés du Maghreb avaient reçu, comme ils l'ont prétendu, un prénom arabo-musulman, sachant la fréquence actuelle de ces prénoms en France (18,6%), il faudrait en conclure que les petits enfants d’immigrés du Maghreb représenteraient une proportion au moins quatre fois plus élevée...
L'article de Michèle Tribalat.
