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Vision vaccinologique et covidiste du vivant : retour au XVIIIe siècle

Envoyé par Francis Marche 
Le corps-machine est un corps mort et dépendant, un cadavre animé de processus purement chimiques entretenus artificiellement, étrangers au vivant. C'est la vision du corps humain qu'entretient et propage l'Eglise de Vaccinologie. Désobéissez !

Les automates qui fascinaient les savants et les philosophes au XXVIIe et au XXVIIIe siècle étaient conçus ainsi: pour les maintenir animés, il fallait, de temps en temps, les "remonter" comme des horloges. Une main humaine, extérieure à l'organisme factice, devait nourrir le faux animal, à intervalles réguliers, d'une impulsion mécanique qui le maintiendrait en fonction.

La relation de dépendance (envers cette main) était bien évidemment à l'image de l'assujettissement biopolitique recherché aujourd'hui: les canards automates multidosés devront, comme leur automobile électrique, se présenter à date régulière à la station de vaccination pour y être "remontés".

Immense régression (saut en arrière de trois bons siècles) de la science du vivant, si faible et illusoire qu'un laps de temps de quelques mois seulement aura suffi à obtenir son évaporation.
05 janvier 2022, 01:53   Premier moteur et cause finale
Francis, je dois vous dire que si la science du vivant a été capable non seulement de créer la "nourriture" sustentatrice de l'animal, mais en plus de fabriquer en laboratoire la raison d'être même de cette sustentation (je crois me souvenir que c'est la thèse à laquelle vous adhérez), cela à partir de l'agencement des briques les plus élémentaires de la vie, recréant et formant une sorte d'écosystème quasiment auto-suffisant, alors cette science et la biologie moléculaire en particulier me semblent au contraire avoir fait un prodigieux bond en avant et connu un succès éclatant, tant dans la maîtrise technique du réel organique que dans l'assignation du but dévolu à son petit ensemble vital ainsi reconstitué.
Cela est proprement démiurgique...
Au vu du succès retentissant des doses de "sustentation", dont les prises doivent être multipliées ad infinitum, je reconnais que je ne devrais pas douter du "prodigieux bond en avant" de cette science, Alain.

Le problème n'est point tant le caractère fallacieux et charlatanesque (Pfizer condamnée en justice de multiples fois pour charlatanisme) de cette prétendue science, mais le lien de dépendance qu'elle instaure chez les sujets sains qui, pour devoir le rester, doivent se soumettre aux empoisonnements en série auxquels elle se fait forte de les soumettre.

Rideau en ce qui me concerne.
Je suis moi aussi tenté par le rideau. Un de mes fils a eu le covid au début de l'épidémie puis, par nécessité professionnelle, s'est fait vacciner (on lui a dit qu'une dose suffisait parce qu'il avait conservé beaucoup d'anticorps), et vient de l'avoir à nouveau — sous une forme bénigne, heureusement — en dépit du vaccin.

Ils ont décidé de réduire à quatre mois le délai entre la deuxième piqûre et la troisième. Et pour la quatrième, ça sera trois semaines ?

Pendant ce temps, un traitement mis au point par Pfizer commence à être commercialisé dont les essais cliniques n'ont connu aucun mort. On n'en parle à peu près pas en France. Quant aux gens de Pfizer, ils disent qu'il faut quand même continuer à vacciner de plus belle. C'est ce qui s'appelle gagner sur les deux tableaux.

Omicron est manifestement très contagieux (trois cent mille contagions par jour en France dans une population très largement vaccinée) mais nettement moins virulent. Le remède ne suffirait-il pas pour les cas graves ?
06 janvier 2022, 23:55   La preuve par le mal
Pfizer, ce n'est pas la "science du vivant", c'est une société pharmaceutique qui cherche à tirer le plus de profits possibles de la commercialisation de certaines applications de ce qu'à mis au jour ladite science du vivant : et cette dernière, comme la science tout court d'ailleurs, ne vise jamais qu'à accroître la connaissance qu'on a des phénomènes, en en proposant des modèles sous forme d'explications causales fonctionnelles testables, de façon à pouvoir reproduire ces phénomènes en en modulant les effets.
Si cette science a été capable de percer à jour le fonctionnement de la réplication vitale à son niveau le plus élémentaire, et donc de la réplication virale, en pouvant reconstituer des virus en en agençant les constituants selon le but recherché, alors il semble évident qu'elle a accompli un bond prodigieux en avant au regard ce qu'elle fut il y a trois bons siècles, où l'on ne savait absolument rien de tout cela, et c'est à cette seule aune qu'il faut juger de l'état et de la qualité de cette science du vivant.
Autrement dit, on ne peut à la fois jurer ses grands dieux que le virus qui nous occupe est une création tout humaine de laboratoire — et en ce sens, un accomplissement phénoménal de la science du vivant, en comparaison de ce qu'elle fut il y a peu encore — et proclamer la décadence fatale d'icelle parce qu'une boîte pharmaceutique vend des mixtures qu'on estime être inefficaces face à un mal que le savoir a pu mettre au point (et encore, n'est-ce qu'une estimation toute partiale et particulière battue en brèche par une majorité de scientifiques), bon sang de bon sang...

Le reste, ce n'est que morale ou idéologie, toutes choses dont la science n'a cure, en vérité, et surtout pour la vérité...
La pseudo-science de l'apprenti sorcier, qui se borne à reproduire des mécanismes observés incomplètement (mais aussi une part seulement des mécanismes observables, la part intelligible au moment de l'observation et non l'intégralité des mécanismes du vivant, dont ceux, souvent occultes, qui régulent, freinent, contiennent ou contrecarrent les mécanismes actifs que l'ont aura observés et assimilés), ne sait pas éviter le foisonnement incontrôlé des processus, leur hybris entropique.

Oui, il est très probable, de jour en jour plus certain (cf. l'affaire des mels de Fauci qui fait beaucoup de bruit ces jours-ci aux Etats-Unis) que ce virus ait été une oeuvre de laboratoire, bien comme l'est son "vaccin". Mais tous deux portent la même marque d'incomplétude qui caractérise la chose artificielle: la matrice de l'un (le laboratoire P4 de Wuhan et ses procédures) fut une passoire entropique qui a laissé fuir le virus bien au même degré que le laisse fuir l'oeuvre vaccinale des laboratoires Pfizer et Moderna. Les deux oeuvres sont mêmement fuyardes. Les pseudo-vaccins sont des passoires à ce virus à l'image de sa matrice engenderesse.

Les processus naturels -- virus de création naturelle (ou du moins de création non instiguée par le génie biotechnologique) et immunité naturelle, se complètent : celle-ci est bien le frein, le régulateur indissociable de celui-là. Cependant que les processus artificiels s'échappent des mains de leurs ingénieurs et ne trouvent rien, ou rien à priori, qui dans le monde naturel ou dans la pharmacopée s'accorde à eux pour les éteindre sûrement. L'arme défensive se révèle impuissante et les laisse filer de manière aussi catastrophique que l'armurerie lassa filer l'arme offensive où elle vit le jour.

Il y a dans l'artificiel une incomplétude foncière (dont rend compte l'incomplétude susdite des travaux d'observation de l'intelligible auxquels on devra la mise au point prématurée du produit scientifique ou pseudo-scientifique) qui a pour corolaire le retard chronique dont souffre le produit technologique sur le vivant, lequel s'incarne dans sa nature de passoire désespérante.

L'oeuvre de génie "inarrêtable" n'est rien qu'un cafouillage de collégien fripon qui mérite d'être châtié d'une fessée sur la paillasse de son laboratoire secret installé dans une cabane au fond du jardin.
15 janvier 2022, 23:15   La bella figura
» Il y a dans l'artificiel une incomplétude foncière (dont rend compte l'incomplétude susdite des travaux d'observation de l'intelligible auxquels on devra la mise au point prématurée du produit scientifique ou pseudo-scientifique) qui a pour corolaire le retard chronique dont souffre le produit technologique sur le vivant, lequel s'incarne dans sa nature de passoire désespérante

Cela me semble tout à fait juste : ce qu'on appelle la science ne peut qu'être, pratiquement par définition, incomplet, par rapport à ce dont elle prétend rendre compte, exactement comme un "modèle" explicatif voulant décrire le phénomène à expliquer n'est jamais ce dont il n'est qu'un modèle.
Il ne peut qu'y avoir un départ fondamental entre toute science et la nature, au point que c'est précisément là, dans cette incomplétude et ce caractère partiel que certains ont vu l'un des critères de démarcation les plus pertinents entre le scientifique et ce qui relevait de la "pseudo-science", laquelle a une propension irrésistible à ce qu'on a paré du beau nom de prosopopée, somme toute...
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