Le virus du Covid-19 est un rétrovirus ARN, c'est à dire qu'il est un programme embryon dont le cycle de vie passe par une rétrotranscription en ADN (le VIH en est un autre). Autrement dit cette ébauche de programme doit, pour agir et s'exécuter, se greffer sur notre ADN. Le rétrovirus est animé d'une volonté programmante. Il nous aime comme un pédagogue envahissant qui veut nous refaire.
Les virus sont des programmes, en biologie comme en informatique : la bête cherche une carcasse à transformer, la caisse lasse de votre ordinateur mal protégé, le corps fatigué par les ans d'un humain mûr pour la dernière ligne droite.
Le statut programmatique des virus est remarquable en ceci que cette créature porte la trace d'une "intelligence", qui peut être naturelle ou artificielle. Ce programme de mort est aussi un programme d'évolution du vivant puisque c'est par lui, à travers les âges, que le cheminement biologique des espèces est possible. Le virus veut l'espèce autre et oeuvre à sa reprogrammation.
Les humains ont développé une intelligence de ce fonctionnement, que reflète bien l'informatique. La machine à reprogrammer le vivant qu'est le virus est elle-même reprogrammable et, comme tout objet reprogrammable, cette machine est théoriquement auto-reprogrammable.
Le propre du vivant, qui se distingue en cela de l'artificiel, tient au fait qu'aucune main extérieure au monde naturel, aucune ingénierie humaine donc, n'est requise pour induire une reprogrammation de l'agent programmant. Le robot, produit d'ingénierie, à l'heure actuelle, ne le peut (il n'est pas de robot qui s'auto-modifie spontanément, il n'est pas de robot qui conçoive seul d'autres robots et tout virus informatique, aussi dévastateur soit-il, ne s'auto-module point).
Voici donc le monstre de Frankestein : un virus biologique peut se fabriquer, se programmer en laboratoire, mais, une fois activé, le voici qui s'adapte, se réadapte à toutes conditions, tous terrains, tout substrat pour s'auto-reprogrammer. Le robot bio-viral peut cela. On appelle cette re-programmation,
mutation.
Le rétrovirus à tête de Gorgone, accident de la nature ou produit biotechnologique, mute: non content de vouloir reprogrammer ses substrats,
il s'auto-reprogramme.
La "grippe espagnole" (H1N1, virus à ARN monocaténaire) causant des symptômes respiratoires aigüs semblablement à ce nouveau SARS qui fait cinq colonnes à la une ces jours-ci, déclencha une épidémie qui, en octobre 1918, fut presque éteinte. Ses effets avaient été bénins, s'étant principalement manifestés sur ce qu'on appelle aujourd'hui "les personnes fragiles". Quelques semaines plus tard, le virus muta, et entreprit de dévaster l'humanité avec une efficience phénoménale.
Tout ceci pour vous dire que ce nouveau coronavirus, variante du SARS de 2003, est un lion (ou une lionne) en chasse : une fois nos "personnes les plus fragiles" dévorées, comme le troupeau de gazelles chassé par la lionne qui cède dans un premier temps ses éléments les moins véloces, les moins bien portants, parce que la fonction d'un virus est de chercher de la chair où pénétrer, mutera automatiquement, auto-programmatiquement, pour dévorer le reste de la population, y compris les jeunes de vingt ans, comme l'avait fait celui de la grippe dite espagnole il y a cent ans.
Les "jeunes" ne sont préservés que dans ce premier temps, celui où le virus a de la viande faisandée à se mettre sous la dent. Celle-ci disparue, le fauve se fera pousser des ailes et s'allongera les pattes comme dans un cauchemar pour vous rattraper, jeunes sots gonflés d'immunité illusoire, et ce ne sera alors partout que
Enfants voici les boeufs qui passent, cachez vos rouges tabliers.